Fraude aux arrêts maladie : pourquoi les collectivités font appel aux détectives privés

JT FRANCE 2

Contexte de l’interview sur France 2

Ce dimanche 16 novembre 2025, le journal de 20h de France 2, présenté par Laurent Delahousse, a mis en lumière un phénomène en forte progression : le recours par les collectivités territoriales à des détectives privés pour lutter contre les fraudes aux arrêts maladie dans la fonction publique.
À cette occasion, le Directeur général du groupe UXAM, Charles François Chazit, a été interviewé pour expliquer le rôle concret des agences de recherches privées aux côtés des employeurs publics.

Ce reportage illustre une réalité quotidienne : les arrêts maladie abusifs et certaines dérives (cumul d’activité, travail dissimulé pendant un arrêt, etc.) pèsent lourdement sur les finances des collectivités et sur l’organisation des services publics.


Un enjeu financier majeur pour les collectivités

La lutte contre la fraude aux arrêts de travail est devenue une priorité nationale. Selon les derniers chiffres publiés par l’Assurance Maladie en mars 2025, 628 millions d’euros de fraudes ont été détectés et stoppés en 2024, soit une hausse de 35 % par rapport à 2023.
Dans ce total, les fraudes aux indemnités journalières – donc directement liées aux arrêts de travail – représentent 42 millions d’euros en 2024, contre 17 millions en 2023.
Pour les collectivités territoriales, l’impact est double :
• un coût budgétaire direct (maintien du traitement, désorganisation des services, recours à des remplaçants),
• un impact social et managérial (démotivation des équipes, sentiment d’injustice chez les agents respectueux des règles).

Dans ce contexte, le recours à des professionnels de l’enquête privée comme UXAM s’inscrit dans une logique de gestion des risques, de protection des fonds publics et de restauration de la confiance au sein des équipes.

Ce que montre le JT de 20h : un recours désormais assumé aux détectives privés

Le sujet diffusé au JT de 20h de France 2 met en lumière une tendance de fond :
– Des collectivités confrontées à une hausse de l’absentéisme pour raisons de santé, parfois associée à des soupçons d’abus (agents visibles en activité professionnelle pendant un arrêt, déplacements incompatibles avec l’état de santé déclaré, etc.) ;
– Des directions générales qui souhaitent objectiver les situations avant d’engager une procédure disciplinaire ou de contester un arrêt ;
Des détectives privés mandatés pour effectuer des surveillances ciblées, des filatures ponctuelles et des vérifications factuelles, dans le respect du droit.
L’intervention de Charles François Chazit dans ce journal télévisé rappelle que le recours au détective n’a pas pour but de « fliquer » systématiquement les fonctionnaires, mais de sécuriser les décisions des employeurs publics lorsqu’un doute sérieux existe, et uniquement dans ce cadre.

L’intérêt pour les collectivités : au-delà de la sanction, un outil de prévention

Le reportage de France 2 souligne également un point essentiel : le recours à un détective privé n’est pas uniquement un outil de sanction, c’est aussi un levier de prévention et de régulation.
Pour les collectivités territoriales, mandater UXAM permet :
• de dissuader les abus les plus flagrants,
• de sécuriser les procédures disciplinaires sensibles,
• de protéger les finances publiques,
• de restaurer la confiance entre la hiérarchie et les équipes, en montrant que les règles sont appliquées de manière équitable.

En pratique, de nombreuses missions se terminent par une régularisation amiable, une négociation ou la simple prise de conscience par l’agent concerné que ses agissements ont été objectivement constatés.

Des rapports de détective expressément admis par le juge administratif


Contrairement à une idée reçue, le juge administratif admet clairement qu’un employeur public puisse fonder une procédure disciplinaire sur un rapport de détective, dès lors que l’enquête a été conduite dans un cadre légal et loyal. Dans un arrêt de section désormais de référence (CE, 16 juillet 2014, n° 355201), le Conseil d’État a rappelé deux principes majeurs :

• l’autorité disciplinaire peut apporter la preuve des faits reprochés à un agent public « par tout moyen » devant le juge administratif ;
• cette liberté est encadrée par une obligation de loyauté de l’employeur public à l’égard de ses agents.

UXAM, un partenaire national pour les collectivités territoriales

Avec un maillage d’agences sur tout le territoire français, UXAM accompagne déjà des collectivités de tailles variées : communes, intercommunalités, conseils départementaux et régionaux, offices publics, établissements publics locaux…

Nos atouts pour les employeurs publics :

  • une parfaite connaissance du cadre juridique applicable aux agents publics et aux procédures disciplinaires ;
  • une culture de la preuve et de l’objectivité, recevables devant le juge administratif ;
  • des process internes stricts en matière de conformité (CNAPS, RGPD, secret des affaires, confidentialité) ;
  • une capacité à intervenir rapidement partout en France.

UXAM est un groupe national de détectives privés agréés, disposant de son siège à Lyon. On retrouve ses 20 agences et ses bureaux dans de grandes villes telles que ParisLyonMarseilleLilleToulouse, , StrasbourgNantesGrenobleClermont-FerrandSaint-EtienneAnnecy, Valence ect., assurant ainsi une couverture territoriale complète pour intervenir rapidement au plus près de l’action.